Conseil municipal du 23 juin

Vendredi 24 juin

La rue Jean Hieaux baptisée au détriment de la rue François Dablin
Francis Dablin, bien connu des vieux Drouais a été un résistant de la première heure, arrêté, emprisonné, battu et torturé, il est un de ces hommes rares, courageux dont notre cité peut s'enorgueillir.

Voir sa mémoire réduite à un rond point au profit de celle de l'ancien maire de Dreux Jean Hieaux dont la  principale particularité a été d'être le premier maire en France à faire alliance avec le Front National, cela passe mal.

Et pourquoi pas une place Jean Pierre Stirbois pour remplacer la place des Fusillés (de Chateaubriand) ? On peut regretter que la délibération ait été votée par une majorité d'élus, peu au fait et peu curieux, pensant benoîtement qu'ils rendaient simplement hommage à un ancien magistrat.

La femme " de Chambres ", ou l'illustre inconnue.
On a frôlé la bouffonnerie en baptisant une rue du nom d'une illustre inconnue, Mme de Chambes, épouse il est vrai de Philippe de Commines (historien du siècle de Louis XI), ancien seigneur engagiste du comté de Dreux, qui a laissé à la ville un assez mauvais souvenir.

Personne dans l'assistance n'a voulu revendiquer la paternité de cette proposition, personne n'a pu apporter au conseil la moindre précision concernant cette personnalité.
Situation ubuesque qui a conduit le maire à retirer provisoirement cette proposition, une décision prudente et sage. Il nous reste à attendre la suite donnée à la proposition de Valentino Gambuto d'honorer la mémoire de la famille Zinger.

" François tais toi ! "
Nous avons souffert pour François Lemonne, interdit d'expression par le maire. " François ne répond pas, la question n'est pas à l'ordre du jour ! "

M. Lemonne avait récemment précisé dans la presse que le nécessaire allait être fait, concernant les réparations lourdes à opérer sur le bâtiment de l'ancienne chapelle des frères, aujourd'hui musée de Dreux. Cet élu avec lequel l'opposition entretient des rapports courtois s'est vu clouer le bec, lorsqu'il a voulu tout naturellement apporter des précisions à une question de Valentino Gambuto, sur les travaux envisagés.

Comment peut-on interdire de cette façon au doyen de l'assemblée de s'exprimer !

La véritable question est ailleurs. Que faut-il cacher à l'opposition, à la presse et aux Drouais ? A l'heure où certains riverains viennent enfin d'obtenir la possibilité de ravaler leur façade, on pensait pourtant le projet contesté de centre commercial enterré.

Pourquoi ne peut-on rien dire, rien savoir sur ce dossier dans l'enceinte du conseil municipal ?

Coup de mou de G. Hamel!
Personne ne m'aime et surtout pas la presse, une nouvelle fois vilipendée, qui ouvre ses colonnes à n'importe quel point de vue hostile à mon action !

C'est en substance le contenu d'une longue digression de G. Hamel (non inscrite à l'ordre du jour comme l'a fait malicieusement observer V. Gambuto).

Oui, Monsieur le maire, nous vous reprochons de ne pas faire le maximum lors des suppressions d'emplois, de ne pas suffisamment être à l'écoute des futurs licenciés, ne pas vous solidariser avec eux et de systématiquement vous taire, quand vous ne dédouanez pas les patrons, en accusant les organisations syndicales de salariés d'être responsables de la crise et des licenciements boursiers.

On ne voit son écharpe tricolore que lorsqu'il accueille les ministres en tournée, jamais aux côtés des salariés tenaillés par l'angoisse du lendemain. Nombre d'élus, certains de droite, s'engagent tout naturellement aux côté de leur population, notre maire, non.

Par contre, lorsque des emplois sont créés à Dreux, c'est toujours grâce au maire! " Je viens de créer 140 emplois " déclare-t-il dans un accès de lyrisme ! (Lesquels ?)
Lorsqu'ils sont supprimés on ne l'entend plus. Silence Radio !

Le bilan de G. Hamel, s'il prend à son compte les créations d'emploi des entrepreneurs, doit tout naturellement intégrer les emplois détruits. 
Personne ne souhaite l'échec du maire en matière d'emploi, mais chacun peut le constater.

M. Romezin mérite-t-il la prime de " fonction et résultats " ?
Nous savons que les services de la mairie sont constitués de personnels compétents et volontaires. Pour autant il arrive de plus en plus fréquemment de devoir revenir sur certaines délibérations.

Lors du conseil du 28 octobre une délibération invitait le conseil à désigner M. Gabrielli en remplacement de Mme Baffet afin de siéger au conseil de discipline du centre départemental de gestion. Erreur puisque le membre de ce conseil avait été désigné par tirage au sort, et pour tout le mandat  (rectifiée par une délibération du dernier conseil du 23 juin 2011).

Une autre délibération en date du 26 mai 2011 contenait un beau " copier-coller " qui la rendait inintelligible au niveau des dates.

Le 23 juin 2011, c'est l'absence de pagination et des insertions diverses de délibérations libres (non reliées) qui ont posé problème aux élus de tous bords pour s'y retrouver.
Alors qu'une prime " de fonctions et de résultats " vient d'être instituée par délibération en date du 26 mai 2011, nous redoutons pour M. Romezin, directeur général des services, que la multiplication de ces incidents le conduise à renoncer à cette prime.

Subventions et récriminations, le maire a trouvé la solution !
Lassés des doléances de certains présidents d'association, le maire a fait part au conseil de sa nouvelle idée, Euréka !

Il envisage de faire désormais appel à un cabinet indépendant qui se substituera aux élus, aux services et à lui-même et à la responsabilité de ses choix.
Cela signifie, si cette idée incongrue voyait le jour, une double peine pour le contribuable drouais qui paie déjà pour les services municipaux et pour les indemnités des élus et qui devra en outre financer le nouveau cabinet ou agence chargé d'évaluer les besoins…

Où est la proximité des élus avec le tissu associatif ?

Supprimons les élections et remplaçons-les par des appels d'offres !


Jean Hieaux et le Front National
C'est vrai que M. HIEAUX, homme affable était  un Drouais qui aimait sa ville et qui s'est beaucoup investi dans l'action politique. Comme beaucoup d'autres Drouais d'ailleurs.
C'est vrai aussi qu'il a animé et présidé le conseil municipal de Dreux avec courtoisie et respect de tous les conseillers, y compris de ses opposants.

Il faut cependant faire la distinction entre l'homme et l'homme politique.

Car si ses qualités humaines sont vraisemblablement respectables, son action politique ne l'a pas été. Nous n'oublions pas qu'il a été le premier maire dans toute l'Europe d'après guerre à faire alliance avec le FN. Ce choix, il l'a fait de manière mûrement réfléchie et assumée puisque plus de 20 ans après, dans une interview, il affirmait ne rien regretter !
L'image de Dreux a été durablement ternie. Les Drouais ont été divisés comme jamais dans un climat qui a marqué tous ceux qui ont vécu ces élections de 1983 et qui ont subi la politique qui s'en suivit. Nous avons été nombreux à souffrir de cette alliance et de ses conséquences.

Dreux en souffre encore aujourd'hui. Les plaies, vous le savez, ne sont pas encore cicatrisées.

Donner le nom de Jean Hieaux à cette avenue est considéré comme une provocation par  beaucoup de Drouais. C'est aussi dire aux Drouais que la majorité UMP actuelle approuve les décisions qu'il a prises en 1983. L'attitude anti-républicaine de Jean Hieaux ne doit pas être minimisée avec le temps.

Avenue Hieaux

Mercredi 15 juin

Une impasse aurait mieux convenu.

Recensement, suite et conséquences

Mardi 14 juin

Avec le risque de fermeture de Beaufour (au minimum une baisse des effectifs), la population de Dreux qui a diminué de plus de 4000 habitants depuis 1990, s'approche dangereusement du seuil des 30 000 habitants.

L'INSEE plus forte qu'Hamel

Lundi 13 juin

Après que l'INSEE a fait savoir à Hamel que ses chiffres étaient basés sur les données des services de la Mairie de Dreux (c'est toujours le Maire qui désigne les agents chargés du recensement), Hamel renonce à dépenser l'argent des Drouais pour refaire un travail qui a déjà été fait. C'est donc officiel, Dreux a encore perdu 943 habitants et par conséquent encore 200 000 € de dotation globale.

Créations et délocalisations

Vendredi 10 juin

G. Hamel avait promis la création de 300 emplois sur le site de la Radio. La réalité est différente il s'agit surtout d'emplois délocalisés et non pas de créations.

Emploi : Beaufour par Monsieur Plus

Jeudi 9 juin

" Le bassin drouais ne devrait pas vivre les mêmes tragédies qu'il a connues avec les fermetures de Philips, Klarius...", avait déclaré Gérard Hamel en janvier 2011. Qu'en sera-t-il des salariés de Beaufour mis en vente avec les murs de leur entreprise ? La Municipalité misait tout sur pôle Pharma. C'est un pan entier qui s'écroule.

A quand l'ANRU II

Mercredi 8 juin

Nous avons constaté avec satisfaction l'avancée des travaux dans le quartier des Bâtes (Les appartements avec jardinière du 1, du 3 et du 5). On attend toujours avec impatience la suite de la rénovation de ce quartier ; y aura-t-il un ANRU II comme annoncé par le président de l'ANRU, Gérard Hamel, depuis les élections municipales de mars 2008 ? Les finances de la Ville pourront-elles suivre ? Une fois de plus Gérard Hamel s'est encore trop avancé. Nous conseillons beaucoup de patience aux habitants des Bâtes.

Internat d'excellence et ERS

Mardi 7 juin

Nous avons la confirmation que l'internat d'excellence annoncé en janvier par le droite eurélienne (Montgolfier, Hamel...) n'ouvrira pas ses portes en septembre au collège Paul Fort, dont les locaux sont toujours occupés par L'ERS (Etablissement de Réinsertion Scolaire).

Recensement : Hamel avait joué les matamores... et " enguirlandé " l'INSEE

Lundi 6 juin

Il ferait son propre recensement pour prouver que Dreux, sous son règne, ne fait que croître, contrairement à ce que dit l'INSEE à l'issue du recensement. Résultat : pschitt,  6 mois plus tard, le recensement " Hamel " ne se fera pas. Dreux a bien perdu 943 habitants, et Hamel une occasion de se taire !

La concertation selon Lemare

Samedi 4 juin

" La concertation a bien eu lieu. Il y a un mois et demi, j'ai fait une réunion. Personne ne s'est déplacé. " dixit Lemare (voir L'ECHO du samedi 4 juin).

C'était au sujet du stationnement rue Philippe Lemaître et rue d'Albret, aux Aubépines. Lemare organise une réunion où il ne voit personne et il considère que la concertation a eu lieu. Comme dirait Hamel : " C'est pas un couillon, lui ! "

Ceci nous rappelle la résidentialisation ratée aux Oriels. Une soi-disant concertation avait eu lieu : une réunion programmée en été. On a vu ce que ça a donné au moment d'entreprendre les travaux. La droite et la concertation, ça fait deux. A quoi sert Proximum ?

Et Lemare de s'enfoncer : " De toutes façons, … un trottoir est fait pour les piétons, pas pour les voitures". Lemare n'a, sans doute, jamais vu de places de parking tracées sur les trottoirs. Pas plus qu'il n'a vu d'habitants venir à sa réunion….

Non Monsieur Guéant

Jeudi 2 juin

Oui, " les enfants de famille immigrée (bien que souvent nés en France et ayant fréquenté l'école maternelle) sortent deux fois plus souvent du système éducatif sans qualification " (11% contre 6% pour les " autochtones ", selon les termes de l'OCDE).

En clair, un enfant d'immigré sur dix sort de notre système éducatif sans qualification et non six ou sept sur dix comme l'affirmait Claude Guéant. C'est ce que nous dit le rapport du 28 janvier du HCI, qui explique que ce sont " les conditions socio-démographiques du milieu dans lequel vivent les enfants d'immigrés qui influent sur leur scolarité ".

Les deux tiers des immigrés sont ouvriers ou d'employés, contre moins d'un tiers des " autochtones ". Selon toutes les études, à caractéristiques sociales et familiales comparables, les enfants d'immigrés ont les mêmes chances de réussite… Si, Monsieur Guéant.